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Carte blanche à Georges Didi-Huberman (en sa présence)
Se soulever est un geste. Cela suppose mémoires, désirs, mouvements. Cela modifie les corps et tout l’espace autour d’eux. Cela brise le temps de ce qui était prévu, et cela pourtant était bien « en vue » : désiré par quelques-uns. Ou « en vues » : figuré quelque part. On ne saurait donc s’étonner que les soulèvements soient à l’œuvre dans de très nombreuses œuvres cinématographiques et vidéographiques. À titre d’étape dans un travail en cours, visuel (une exposition) et textuel (un livre), ces quelques films montrent déjà l’extension du champ de possibilités ouvertes par une telle dynamique des soulèvements.
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VORMITTAGSSPUK
(GHOSTS BEFORE BREAKFAST) de Hans RICHTER 1928 / 16mm / n&b / sonore / 7' 00 |
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LE SOULÈVEMENT DE LA JEUNESSE - MAI 68
de Maurice LEMAÎTRE 1969 / 16mm / couleur / sonore / 28' 00 |
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HEUFIEBER
de Roman SIGNER 2006 / Vidéo / couleur / sonore / 2' 27 |
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THE GREEN BAG
de Tim SHARP 2007 / Vidéo / couleur / sonore / 7' 00 |
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JEU ET SERIEUX
Ciné-tract de Luc MEICHLER & Gisèle RAPP-MEICHLER 2009 / Vidéo / n&b / sonore / 4' 10 |
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LAS MUJERES DE PINOCHET
PINOCHET'S WOMEN de Eduardo MENZ 2004 / Vidéo / couleur / sonore / 12' 00 |
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CONDE FERREIRA
COUNT FERREIRA de Paulo ABREU 2003 / Vidéo / couleur / sonore / 1' 25 |
| lieu |
Studio des Ursulines 10, rue des Ursulines 75005 Paris France |
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| lightcone@lightcone.org | |
| tarifs | 6.50 € |