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de Holly FISHER
2010 / 35mm & Vidéo / coul-n&b / sonore / 1E / 73' 00 |
« Dans EVERYWHERE AT ONCE, Peter Lindbergh, photographe de renom, et Holly Fisher, cinéaste expérimentale, collaborent pour tisser une tapisserie d'images, incorporant les images fixes de Lindbergh avec des extraits du film MADEMOISELLE (1966) de Tony Richardson, avec Jeanne Moreau. Les photographies sont animées par un processus de re-filmage pour créer un flux d'images en mouvement qui sont intercalées avec des passages du film. L'actrice emblématique Jeanne Moreau, à partir d'un texte du poète américain Kimiko Hahn, raconte à la première personne les fragments de souvenirs à la manière d'un journal. La musique envoûtante de Lois V Vierk accentue la qualité fugitive de ces fragments de rêves et de souvenirs. Comme pour les autres longs métrages expérimentaux de Fisher, Everywhere at Once se situe à la frontière entre fiction et documentaire. Plutôt que d'offrir un récit linéaire, les fils de l'histoire avancent et sont interrompus, se penchant en arrière sur eux-mêmes dans l'espace et le temps, se résolvant en une série d'associations subjectives. Le film peut être lu comme une biographie de la vie de Moreau, comme un discours fictif sur le sentiment d'identité naissant du protagoniste, ou comme une méditation humaniste sur l'enfance, la jeunesse et la vieillesse. Quelle que soit l'interprétation du spectateur, le film fonctionne le plus profondément au niveau d'une rumination intensément subjective de la perception. Cela s'inscrit tout à la fois dans la tradition des classiques avant-gardistes de la Nouvelle Vague française comme HIROSHIMA, MON AMOUR (1959), L'ANNÉE DERNIÈRE À MARIENBAD (1961) et LA JETÉE (1962). »
- Jon Gartenberg, ancien Programmeur de films expérimentaux, Tribeca Film Festival & Président, Gartenberg Media Enterprises