de Lukas MARXT
2013 / Vidéo / couleur / sonore / 1E / 3' 14 |
La banquise. Des icebergs. Des icebergs qui flottent. Un brouillard froid qui glisse entre les masses depuis la nuit des temps. Il n’y a pas grand chose à voir. C’est à peine s’il y a quelque chose. Rien du tout. D’aucuns parlent d’ours polaires et n’accostent qu’armés. D’aucuns parlent de froid et s’abritent. En fait, il n’y a que de l’eau. Un élément et ses variations. L’eau, la glace et le brouillard. Peut-on voir quoi que ce soit ? Quelque chose d’autre ? Je ne crois pas. Et ces bois profonds d’arbres millénaires qui se dressaient ici. Cet ici, sous la lumière du nord, ce sont les eaux douces et tempérées qui l’ont joué. Et la glace, à présent ? Les cyclopes ? La banquise se fend et casse, disent-ils, elle coule.
Un explorateur, un jour, a chanté une chanson du haut des montagnes :
J’ai cherché où le vent le plus acéré mord.
Suis devenu un fantôme errant des banquises.
Fantômes, mélodies, marées. C’est la saison du vêlage.
format de distribution | DCP sur serveur (PAL) |
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cadre de projection | 16/9 (simple écran) |
vitesse de projection | 25 ips |
son | son |
prix de location | 23,00 € |
format de distribution | Fichier sur serveur (PAL) |
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cadre de projection | 16/9 (simple écran) |
vitesse de projection | 25 ips |
son | son |
prix de location | 23,00 € |