Contre Taylor pose un certain regard sur un savoir-faire artisanal, celui de la fabrication de charbon de bois. Les artisans charbonniers sont devenus rares. On n’en compte plus que quelques-uns en France. L’oubli de cette profession implique l’oubli du geste. L’homme présent à l’image construit et déconstruit son ouvrage, dans une logique de production. Chez Taylor, l’homme est dépossédé du sens de son activité. Ici, la succession des gestes maîtrisés mais non expliqués replace le spectateur dans cette aliénation et rend au travailleur tout son pouvoir. Son geste et son parcours étonnent. On ne le comprend pas et cette incompréhension provoque un sentiment d’absurdité. Les images, contemplatives, brouillent la frontière entre réalité et fiction. Alexia Chevrollier développe un espace critique à l’encontre d’un système industrialisé et crée une situation dans laquelle se structure une réflexion sur le statut de l’artisan. La solitude évidente de l’homme crée une relation entre l’ouvrage, le corps et l’espace. Son travail se rapproche de celui de l’artiste. Son ouvrage devient sculpture, œuvre.
post-production :
ATELIER 105
2 COPIES EN DISTRIBUTION
format de distribution |
Fichier sur clé USB (FHD) |
cadre de projection |
16/9 (quatre écrans) |
vitesse de projection |
25 ips |
son |
son |
prix de location |
110,00 € |
format de distribution |
DCP sur clé USB (SMPTE 2K) |
cadre de projection |
16/9 (quatre écrans) |
vitesse de projection |
25 ips |
son |
son |
prix de location |
110,00 € |