Dans LIGHT SHAFT, la position du trépied permet de changer la forme d'un coin de ciel lors d'un panoramique et de donner en fait l’illusion que ce coin de ciel traverse l'écran. L'attention étant limitée à un écran plus petit, un point dans l’espace donne à la partie sombre de l'écran la propriété d'être perçue soit comme l'extension de la noirceur de la salle, soit comme l'amplification de cette noirceur. Cela est plus évident lorsque le coin de ciel sort de l'écran, semble tourner autour de la salle et réintègre l'écran par l'autre côté. Les changements de forme de cette parcelle de lumière sont influences par divers objets, à diverses distances les uns des autres, qui font jouer des impressions de plénitude et de vide.
La salle de cinéma est un endroit sombre après tout ou la fonction rituelle du faisceau lumineux du projecteur est de révéler d'autres endroits. Le spectateur s'attend tellement a une représentation du réel qu'il me semble seulement naturel d'interférer. D'autant plus qu'il semble y avoir tellement plus à tirer de telles interventions.
2 COPIES EN DISTRIBUTION
format de distribution |
Fichier sur serveur (FHD) |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
silencieux |
prix de location |
39,00 € |
format de distribution |
DCP sur serveur (SMPTE 2K) |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
silencieux |
prix de location |
39,00 € |