« Filmé à la mi-décembre 1930, Eisenstein et son équipe composée de Grigory Alexandrov et Eduard Tissé venaient d'arriver au Mexique et ont d'abord filmé les événements de la Fiesta Guadalupe annuelle. Il n'avait aucun plan ou scénario en tête lorsqu'il a rencontré et enregistré les pèlerins indiens participant à la fête religieuse. Ce que nous voyons, ce sont de brèves vues fragmentaires capturées de manière exquise par le caméraman Tissé et montrées dans l'ordre séquentiel tel qu'il a été photographié. Les représentations d'Eisenstein sculptent un témoignage austère et stoïque d'un peuple mexicain, une tribu sans nom, figé dans le passage naturel et réaliste du temps, sans être encombré par le style de montage propre à Eisenstein. Malgré tout, nous pouvons voir les racines de sa méthode de montage qui consiste à filmer des vues et des poses multiples pour briser l'espace visuel avec des perspectives dépourvues d'orientations spatiales horizontales. Les visages et les corps forment une géographie Gestalt unique dans le cadre du film 35 mm. Chaque visage présente des gestes graphiques monumentaux composés de petits mouvements involontaires, expressifs comme des regards furtifs, des cheveux soufflés par la brise et les expressions faciales presque figées que dégagent les sujets capturés pour l'éternité. » - Bruce Posner
« Eisenstein avait l'intention de réaliser une symphonie cinématographique, un film serape ou un Diego Rivera Mural du septième art. 'Je voulais montrer un Mexique intemporel où le passé se confondait avec le présent' ; mais le tournage s'est arrêté brusquement parce que le financement a été coupé, et bien qu'on lui ait promis d'envoyer le matériel, il ne l'a jamais reçu et il est mort sans pouvoir conclure de ses propres mains l'une de ses grandes œuvres. » - Oswaldo Betancourt
1 COPIE EN DISTRIBUTION
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format de distribution |
Fichier sur serveur (FHD) |
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cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
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vitesse de projection |
24 ips |
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son |
silencieux |
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prix de location |
37,00 € |
