de Sarah ABBOTT
1999 / 16mm / n&b / sonore / 1E / 8' 00 |
Du fond de la normalité de notre vie quotidienne, quelque chose émet un son, quelque chose de non identifiable. Cela devient de plus en plus proche et de plus en plus fort. On lutte pour le repousser ou l'accueillir. Cela questionne les habitudes de notre existence. Bientôt, cela tourne dans tous les sens et nous emporte très haut et très bas, ne cessant que lorsque nous sommes arrivés à un nouveau commencement. Le titre du film joue avec la douceur et la vulnérabilité du ventre des lézards et le fait que les gens ont tendance à être dégoûtés par les lézards. Nous partageons parfois les mêmes caractéristiques que les lézards et avons tendance à nous dégoûter. Cela arrive lorsque nous faisons face à nos peurs. Nous atteignons la lumière lorsque nous apprenons à croire et à nous respecter. Les expositions fluctuantes dans le film ressemblent à la peau des caméléons. La main de la danseuse s'élargit comme le pied d'un gecko (visionneuse Super-8) et la narratrice parle de sa peau comme d'une coquille vide, évoquant ainsi la mue des lézards. Les changements d'exposition et les irruptions de lumière évoquent l'inconnu - notre lumière - lorsqu'elle se manifeste et nous déstabilise. Le recours au développement artisanal ancre le film dans le personnel et explique son ouverture au moyen du titre manuscrit.
format de distribution | 16mm |
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cadre de projection | 1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection | 24 ips |
son | son optique |
prix de location | 27,00 € |