de Dietmar BREHM
1999 / 16mm / n&b / sonore / 1E / 18' 00 |
Depuis 1996, parallèlement un ensemble d'autres travaux, picturaux et filmiques, j'ai fait des centaines d'images, toujours dans le même format 61x43,5 cm, toutes intitulées Organics. Ces études ont déclenché mon travail sur le film ORGANICS. J'avais un acteur de found footage parfait que j'ai appelé «Hey Joe». Autour de lui, qui apparaissait régulièrement en tant qu'observateur, je construisais une matrice des différentes parties du corps, interrompue par quelques explosions. Organics commence par l'observation d'un masque de Zorro et d'un visage de femme déformé/voilé. Une prise de vue de Notre-Dame de Paris se transforme en plans de pieds féminins, pour finir dans une longue étreinte rompue par une explosion, des feuilles mortes, un blindé, des mains tâtonnantes, une main plâtrée, des touffes d'herbe et une porte de cave sombre. Après l'observation détaillée d'un squelette, les acteurs found footage s'enlacent en se touchant le corps. Un homme agite une chaîne, une tête bandée, des essais de maquillage, des gros plans sur des interventions chirurgicales (...) dans une lumière vacillante de «pumping screen». A la fin «Hey Joe» centre brièvement l'image sur son pénis. Après les mouvements de mains qui s'ensuivent, le visage de la femme déformé/voilé réapparaît plus longtemps cette fois-ci, observé par «Hey Joe» jusqu'à ce que la lumière du film s'éteigne. Le son d'Organics est réduit à de très rares et lentes variations sonores.
Avec The Murder Mystery, Blicklust, Party, Macumba et Korridor, Organics est le dernier film de la série d'horreur en «pumping screen» .
format de distribution | 16mm |
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cadre de projection | 1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection | 24 ips |
son | son optique |
prix de location | 58,00 € |