de Thomas DRASCHAN
1998 / 16mm / couleur / silencieux / 1E / 9' 00 |
«Le public des premiers films était fasciné par les mouvements naturels sur l'écran: les volutes de fumée, l'eau ou les feuilles qui bougent dans le vent.
Film 1: arbre, 3 jours. Des feuilles bougent dans le film (par le film). Des images gèlent le mouvement photographiquement et le reproduisent dans le film, en tant que fiction de mouvement. C'est le principe du film, mais ici on le rend visible. Le déroulement du temps sort de ses gonds: plus tard devient plus tôt. Les bords scintillent. Le film devient un arrêt sur image cinétique.
Film 2: Georg, balcon, 3 jours. A gauche, au bord, se tient quelqu'un qui lit. Mais il est difficile de fragmenter radicalement le corps humain en images. Il reste un lecteur qui feuillette le journal, bien qu'il tienne un livre dans la main. La caméra/les moments de regard montrent également identité et durée.
Film 3: place de Bâle, jour/nuit. Une orchestration complexe de superpositions d'images et de lumières: arbres, immeubles, places et rues, voitures en mouvement, ciel, nuages, lanternes. (...) L'oeil de la caméra traverse une fenêtre et double la mise en scène du cadre. Plus tard dans le film, la vitre reflète une pièce d'intérieur qui se trouve derrière la caméra. Le cinéaste s'affaire à la caméra.
Thomas Draschan fait des films anciens au sens que chaque film (quand ça marche) répète des expériences avec le médium et réinvente le film (...)». Birgit Flos.
format de distribution | 16mm |
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cadre de projection | 1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection | 24 ips |
son | silencieux |
prix de location | 30,00 € |