Il s'agit d'une confrontation entre l'art et le cinéma d'une part et un culte religieux autour du serpent, remontant aux temps historiques, d'autre part. A Cocullo, un petit village des Abruzzes, au coeur de l'Italie, chaque année en mai, la statue de Saint Dominique est portée dasn les ruelles au cours d'une procession solennelle. Des serpents vivants, juste sortis de leur sommeil hivernal, se lovent tout autour de la statue. (...) La procession se termine sous le vacarme des pétards et le son des cloches. Les serpents sont ensuite remis en liberté. La sensualité de cette fête est encore rehaussée par la préparation de diverses spécialités culinaires. (...) Le film montre, en outre, les récentes interventions artificielles de l'homme dans la nature, qui modifient constamment ce paysage aride. Ainsi la construction d'une large autoroute longeant le flanc de la montagne comme un serpent géant, dont la présence a «libéré» le village d'une isolation séculaire qui, en fin de compte, avait permis à ce culte de subsister. Cette situation a entraîné, entre autres, l'apparition du tourisme avec toutes ses conséquences... Tous ces éléments sont assemblés et forment un collage non conventionnel sur le plan filmique. Cette densité, voulue par l'auteur, donne au spectateur une liberté d'action, ouvrant la voie à des manières de voir fascinantes.
1 COPIE EN DISTRIBUTION
format de distribution |
16mm |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
son optique |
prix de location |
101,00 € |