BESENBAHN

de Dietmar OFFENHUBER
2001 / Mini DV / couleur / sonore / 1E / 10' 00

Prendre conscience du processus de perception : à travers les médias, cela devient possible et impossible à la fois. En ce qui concerne l'image en mouvement par exemple, il est clair que ce qui compte le plus, c'est ce que l'on voit se mouvoir et non le processus qui entraîne ce mouvement. De ce fait, on a tendance à perdre de vue que l'image en mouvement ne pourrait exister sans l'illusion de la perception d'images isolées. Il ne faut donc pas s'étonner si les expériences filmiques ou vidéographiques basent souvent leur réflexion sur le processus de transmisson médiate afin de rendre accessible à l'expérience sensorielle les conditions de perception que nous dictent les médias.
On retrouve ceci dans besenbahn, même si la problématique est ici encore plus complexe du fait que l'on aborde la question de la perception transmise techniquement : l'objet de la vidéo n'est pas la perception «naturelle» de la réalité, mais la perception que l'on a lorsqu'on utilise les transports modernes. De ce fait, l'histoire implicite de la vidéo est l'histoire d'une transformation de l'expérience espace-temps, caractéristique de notre époque, dont la finalité provisoire est qu'il semble évident que la perception que l'on a quand on est en mouvement est une partie intégrante de la perception naturelle _ l'aspect d'une ville comme Los Angeles, par exemple a été transformé par l'histoire de la motorisation.

1 COPIE EN DISTRIBUTION


format de distribution Fichier sur serveur (PAL)
cadre de projection 4/3 (simple écran)
vitesse de projection 25 ips
son son
prix de location 35,00 €