ELESYN 15.625

de Billy ROISZ
2006 / Betacam SP / couleur / sonore / 1E / 10' 00




Des lignes blanches horizontales, sur un fond noir, traversent l'image ; simultanément, un indéfinissable bourdonnement bruisse et crépite. Une bande de couleur fait brusquement son apparition à la faveur d'un nouveau son, et l'image, de rigide et linéaire qu'elle était en noir et blanc, se transforme en un patchwork géométrique et coloré, au sein duquel s'agrègent des états qui changent comme par réaction au son. Une synchronie dynamique se produit, les stimuli visuels et auditifs s'y déterminent réciproquement, se mélangent et se perçoivent comme équivalents.
Dans sa dernière œuvre, Elesyn 15.625, Billy Roisz poursuit ses recherches sur les interactions possibles entre le son et l'image. Le matériel brut dont elle se sert est constitué de simples signaux électromagnétiques ; leurs fréquences sont à l'origine des couleurs, des lignes, des tons, du mouvement et du rythme. Les sons et les images créés le sont au sein d'un système complètement autarcique et auto-référentiel ; le moniteur, ou l'écran, devient un espace apte à rendre visible et intelligible une méthode pour produire des données visuelles et auditives.
Le résultat est diversifié, gai et coloré. Malgré son minimalisme est sa totale abstraction, Elesyn 15.625 permet au spectateur de s'abandonner sans réserve à l'extraordinaire attrait de sa matière. Les sons et les images sont autonomes, tout est donné à la perception, aux associations et au “travail visuel” du spectateur. On peut y trouver de l'humour, inhérent au matériel acoustique et visuel, ainsi qu'une forme subtile de narration, et le résultat final est, comme Roisz le décrit elle-même, “un diorama fait de 'synesthésies électriques' ; du moins c'en est l'idée”. (Barbara Pichler)
Elesyn 15.625 revient aux fondamentaux de la synthèse électronique de l'image et du son – les signaux électromagnétiques, leurs fréquences et amplitudes qui sont à la base des couleurs, des lignes, des tons, du mouvement et des dynamiques. Des images animées et de la musique sont produites par de simples signaux se comportant à la façon de boucles rétroactives optiques et acoustiques, comme des ondes radio en circuit fermé. Cela donne un diorama très coloré – au sens visuel, mais aussi au sens auriculaire – fait de 'synesthésies électriques' ; du moins c'en est l'idée”. (Billy Roisz)

1 COPIE EN DISTRIBUTION


format de distribution Fichier sur serveur (FHD)
cadre de projection 4/3 (simple écran)
vitesse de projection 25 ips
son son
prix de location 33,00 €