Le ciel bleu est suspendu au dessus des ténèbres d'une forêt. Un éclair découpe une clairière. Et la boule blanche de la lune, tachée de noir. Ce sont les trois propositions qui font de NIGHT SWEAT une étude des aspects techniques des effets visuels.
Le film a été tourné en vidéo Hi-8 analogique. Sa faible résolution, particulièrement dans des conditions précaires d'éclairage, est au premier plan dans les premier et troisième chapitres. En même temps, l'accompagnement musical est en parfaite adéquation avec des battements sporadiques, des murmures sonores de dub et des effets de distorsion intensifiant. Dans le zoom du dernier plan de cette partie, le bleu pixelé de la nuit ressemble au désordre des bactéries vues au microscope. L'image existe derrière son apparence documentaire.
Dans la partie finale, l'image "tremble", puis se condense en une représentation apparemment familière de la lune, en fait seulement donnée par différents dispositifs techniques. Après le zoom arrière de la camera, la strate horizontale d'immeubles s'avère être le bord extérieur d'un cercle vif.
NIGHT SWEAT est une réflexion sur les perceptions et les apparences préfigurées par les modes d'expression, non sans, cependant, impliquer leur public émotionnellement. Ceci est particulièrement clair dans le second chapitre, où les lumières stroboscopiques la nuit s'accompagnent d'une bande-son qui gronde. La vue de la lune surélevée se heurte d'une brutale manière consciente à l'arsenal de motifs empruntés aux films d'horreur et gore. (Thomas Edlinger)
2 COPIES EN DISTRIBUTION
format de distribution |
35mm |
cadre de projection |
1,85 - Panoramique (simple écran) |
vitesse de projection |
25 ips |
son |
son optique |
prix de location |
38,00 € |
format de distribution |
Fichier sur serveur (FHD) |
cadre de projection |
16/9 (simple écran) |
vitesse de projection |
25 ips |
son |
son |
prix de location |
38,00 € |