Projeter à 18 im/sec.
«On peut considérer AUTOPORTRAIT AU DISPOSITIF comme un petit manifeste du cinéma lebratien. C'est un film réalisé avec un cadre mobile (l'utilisation des caches est une des caractéristiques dominantes de son cinéma), qui nous fait penser à certaines expériences du cinéma primitif ; ici le cinéaste souligne et isole quelques aspects du fonctionnement de l'appareil, à commencer par le rythme intermittent du mouvement qui représente une authentique obsession formelle pour Lebrat. L'autoportrait exploite les expositions multiples et la symétrie de l'image, c'est un film cultivé, raffiné et qui porte la marque d'une personnalité dont les nuances sont bien reconnaissables.» Stefano Masi.
Autoportrait au dispositif occupe une place à part dans l’œuvre du cinéaste. Ce film, d’un grand raffinement intellectuel, emboîte par transparences une série de cadres (porte, miroir, écran), créant ainsi une fausse perspective au milieu de laquelle, et dans un certain flou, apparaît la silhouette du réalisateur. A ce premier niveau d’une représentation déjà mise en abîme, s’ajoute, au centre du dispositif, la présence d’une caméra déroulant en boucle un film en train de se faire. La bande est ici matérialisée par la pellicule. Un balayage alternatif droite-gauche et haut-bas finissant d’assurer le caractère infiniment complexe de toute la machinerie. Elisabeth Jenny, L’art du mouvement, Paris, Centre Georges Pompidou, 1996)
2 COPIES EN DISTRIBUTION
format de distribution |
16mm |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
18 ips |
son |
silencieux |
prix de location |
42,00 € |
format de distribution |
16mm |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
18 ips |
son |
silencieux |
prix de location |
42,00 € |