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Présenté par Elena Gui, en présence de Flatform.
Avec l’essor de la forme symphonique en Europe au XVIème et XVIIème siècle, l’écriture musicale s’imposa comme méthode. L’orchestre subit un agrandissement considérable, les instruments se stabilisèrent, acquérant une autorité nouvelle, certains orchestres devinrent « symphoniques » par synecdoque.
Contemporains de Gustav Malher, les frères Lumière organisent la première projection publique en 1895. Presque aussitôt Méliès, prestidigitateur et propriétaire d’un théâtre, expérimenta en inventant une mise en scène (son théâtre-studio étant utilisé pour les prises de vue) avec acteurs, décors et effets spéciaux, le tout assemblé dans une sorte de récit fictionnel fantastique. La caméra de Méliès fût posée exactement dans l’orchestre du théâtre, la fosse, le lieu traditionnel des musiciens, du chœur et des danseurs, devenant ainsi « l’œil » du cinéma. Du fait de ce renversement, le cinéma peut être vu comme participant à l’évolution de la fonction de l’orchestre, ou comme un prolongement des formes possibles des concerts et des symphonies.
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FILMSTUDIE
de Hans RICHTER 1926 / 16mm / n&b / sonore / 5' 00 |
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UNE NUIT SUR LE MONT CHAUVE
de Alexandre ALEXEIEFF & Claire PARKER 1933 / 35mm / n&b / sonore / 9' 00 |
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KREISE
de Oskar FISCHINGER 1933-1934 / 16mm / couleur / sonore / 2' 00 |
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SPOOK SPORT
de Mary Ellen BUTE & Norman MCLAREN & Ted NEMETH 1939 / 16mm / couleur / sonore / 7' 54 |
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PACIFIC 231
de Jean MITRY 1949 / 35mm / n&b / sonore / 10' 00 |
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CHROMOPHONIE
de Alexandre VITKINE 1967 / 16mm / couleur / sonore / 7' 00 |
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TROMPE L’OEIL
de Robert CAHEN 1979 / Vidéo / coul-n&b / sonore / 7' 00 |
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TRENTO SYMPHONIA
de FLATFORM 2012-2014 / Vidéo / couleur / sonore / 19' 25 |
| lieu |
CInéma Action Christine 4, rue Christine 75006 Paris France |
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| lightcone@lightcone.org | |
| tarifs | tarif unique : 6.00 € |