1985 est la dernière date où le lac a été asséché. C'est une trace mémorielle d'enfance. De la brume, des arbres morts, des habitations, quelques notes de pianos, des bateaux abandonnés. C'est un poème onirique, liquide, contemplatif sur un paysage mental, sur l'absence dans un cycle organique concret. C'est un voyage sensible en perte d'échelle. C'est une peinture animée au goût amer et âpre d'une beauté enivrante.