Fonçant vers Marseille, le train entre en sifflant dans un tunnel. Au bout du tunnel, la lumière... et un cadavre dans le wagon-restaurant. C'est ainsi que débutent les vacances de Phil Rocca. D'autres cadavres jalonnent sa route, de Marseille à Cannes. Phil et Tom, au milieu de cette hécatombe, sont pourchassés à la fois par la police et les gangsters. Ils se demandent ce que la Haute Couture peut bien avoir à faire avec les tueurs jumeaux et la sinistre Cadillac noire. Ces attaques, ces enlèvements ont-ils vraiment pour mobile la récupération de quelques croquis de mode signés par la grande Sarah Balbi? Ou bien ce trafic d'élégance dissimule-t-il un autre trafic plus obscur et plus meurtrier ? Pour les deux amis, cette question devient vite une affaire de vie ou de mort. Qui y répondra? Sarah Balbi elle-même? L'énigmatique Isabelle? Caroline la pickpocket? Ou Sophia la superbe?
« Wharry, dont les derniers films cultivent un style kitsch très post-moderne, reprend de façon parodique les éléments d’une sombre histoire criminelle qui pourrait passer pour l’un des fleurons de la littérature de kiosque de gare. Certes, ce récit ne dure que six minutes quarante, mais pour que cette fiction trouve le cadre dramaturgique qui lui convient, David Wharry adjoint à la série de cartons qui la constituent – seule synecdoque visuelle de ce film – un rideau de scène qui s’ouvre au début et se ferme à la fin. (…) Faire soi-même son propre cinéma, c’est ce que David Wharry a fait de divers manières dans de nombreux films ; dans A Plate Couture il nous propose d’assister à la projection d’un film policier après l’ouverture du rideau, action filmée et incluse dans le film. Nous verrons d’une certaine manière le film, puisque nous le lirons à l’écran. L’intrigue, compliquée à souhaits, apparaît comme le synopsis d’un film imaginaire que nous aurions à (re)constituer puisque nous n’en avons que les grands lignes. Jouant avec les codes du cinéma classique, David Wharry nous met en demeure de réaliser mentalement un film et plus exactement notre adaptation du scénario qu’il nous livre. » Yann Beauvais, « Des mots, encore des mots » (dans "Mots : dites, image", Scratch, Paris, 1988)
3 COPIES EN DISTRIBUTION
format de distribution |
16mm |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
silencieux |
langue originale |
français |
prix de location |
36,00 € |
format de distribution |
Fichier sur serveur (FHD) |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
silencieux |
langue originale |
français |
prix de location |
36,00 € |
format de distribution |
DCP sur serveur (SMPTE 2K) |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
silencieux |
langue originale |
français |
prix de location |
36,00 € |