Roland Barthes disait : «Bien nommée, la pellicule est une peau sans béance.» Avec le cinéma direct, cette formule, rendue axiomatique par l'imagerie dénuée d'aspérités du cinéma traditionnel, ne sera plus vérifiée. La peau «lisse» de l'image se métamorphose en épiderme. Au contraire de la cinématographie scientifique du début du siècle, les micro-organismes ne sont pas ici recréés de toutes pièces (en étant filmés) mais plutôt reproduits à même la pellicule (figée sur le ruban, mais en mouvement à l'écran du fait du mécanisme d'entraînement du projecteur). Paradoxalement, il s'agit d'atteindre à travers une image abstraite un réalisme paroxystique, en montrant réellement les micro-organismes, sans autre intermédiaire que l'optique du projecteur. Chaque courbe, chaque aspérité qui marque l'émulsion est un geste du temps, une trace de son passage. Les «formes secrètes» de l'émulsion se dévoilent au profit de la mise en valeur de la matière, du celluloÏd et des procédés de révélation de l'image.
3 COPIES EN DISTRIBUTION
format de distribution |
16mm |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
son optique |
prix de location |
40,00 € |
format de distribution |
16mm |
cadre de projection |
1,37 - Standard (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
son optique |
prix de location |
40,00 € |
format de distribution |
Fichier sur serveur (HD) |
durée |
8' 27 |
cadre de projection |
16/9 (simple écran) |
vitesse de projection |
24 ips |
son |
son |
prix de location |
40,00 € |