Le principe du film est simple, trois écrans sont occupés par 3 personnages différents — un ours en peluche, une personne, les lettres du mot TEST — exécutant un certain nombres de figures — rond, spirales, passages vertical et horizontal dans le cadre etc. Ils sont filmés en animation. Chaque séquence est rigoureusement minuté (au nombre de photogrammes) pour une parfaite synchronisation des séquences. Un quatrième et dernier élément vient perturber toute cette coordination en venant s’intercaler au fur et à mesure entre les différentes séquences du film et du premier au troisième écran dans un chaos de poussières et d’explosion. cet élément est une capture vidéo de la destruction d’un groupe d’immeubles sociaux d’un quartier de Glasgow dans le même mouvement de réhabilitation des quartiers dits sensibles à travers l’Europe dans les années 90. Une fois cette séquence passée, la synchronisation est récupérée pour être à nouveau perturbée.
Des 3 films, un seul, montré sur l’écran central est en noir & blanc. Par contre, l’élément perturbateur vient s’intercaler en noir & blanc sur les films couleurs et vice versa.