Carte Blanche à Federico Rossin (en sa présence)
« Le visage a un grand avenir, à condition d'être détruit, défait. »
Gilles Deleuze, Félix Guattari, Mille plateaux : Capitalisme et schizophrénie, 2
Visages qui n'ont plus de sens, ni de fonction... arrachés à la socialité, défigurés. Visages dont la machine onirique du cinéma déplace et condense les traits, les libérant de la prison de l'individualité, les restituant au fantasme, à la pulsion, à la lumière qui les démange en les effaçant. Visages-matière investis par nos désirs, par-delà toute donnée figurative. Visages qui brûlent.
F.R.
Critique et programmateur indépendant, Federico Rossin travaille régulièrement pour les festivals de Lussas, DocLisboa, Cinéma du réel, Filmmaker of Milan, etc.
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CHANTS
de Martine ROUSSET 1995 / 16mm / couleur / sonore / 20' 00 |
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VOLTO SORPRESO AL BUIO
de Paolo GIOLI 1995 / 16mm / n&b / silencieux / 8' 00 |
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JENNY HANIVER
de Stephen BROOMER 2014 / 16mm / n&b / silencieux / 15' 31 |
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3RD DEGREE
de Paul SHARITS 1982 / 16mm / couleur / sonore / 24' 00 |
lieu |
Studio des Ursulines 10 Rue des Ursulines 75005 Paris France |
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lightcone@lightcone.org | |
tarifs | tarif unique : 6.80 € |