VENDREDI 17 & SAMEDI 18 JUIN 2022 (19h30-1h00)
Pour cette 10ème édition de SCRATCH EXPANDED aux Voûtes, Light Cone continue son inlassable exploration des formes liées aux pratiques du cinéma élargi mais, pour cette édition anniversaire, en invitant des artistes qui ont pour la plupart marqué les éditions précédentes. En parallèle des installations et des performances cinématographiques proposées, des projections de films en 16mm auront lieu en plein air, dans le jardin des Voûtes, et deux programmes de films et des vidéos seront également présentés en boucle.
Tarifs par jour (en vente sur place)
Plein tarif : 12€
Tarif réduit : 10€
Tarifs pour les deux soirées (en vente sur place)
Plein tarif : 20 €
Tarif réduit : 15 €
Cet évènement fait partie des célébrations dédiées aux 40 ans de Light Cone. Si vous souhaitez assister à tous les évènements, un pass est disponible exclusivement en prévente à ce lien.
Possibilité de restauration sur place.
Une installation de six moniteurs qui diffusent des œuvres vidéo de la collection de Light Cone. Les années 80 avaient vu exploser la recherche vidéographique impulsée par Paik et Vostell et bien sûr la VHS. Si la musique s’en est vite emparée pour réaliser des clips, la vidéo a quant à elle permis l’accessibilité à une expérimentation toujours en devenir, et quel que soit son sujet, l’œuvre ici produite inclut la manipulation du médium dans son projet. Avec des œuvres de Kiki Picasso, Victoria Keddie, Simon Payne, Kelly Egan, Alain Longuet, Lia, etc.
— Gisèle Rapp-Meichler
LE TRAITEMENT DE SUBSTITUTION N°4
de Kiki PICASSO 2002 / Vidéo / couleur / sonore / 66' 50 |
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VERSATILE FEEDBACK
de Alain LONGUET 1992 / Vidéo / couleur / sonore / 27' 13 |
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MANIFS
de Alain LONGUET 2022 / Vidéo / couleur / sonore / 60' 00 |
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OUTSIDE IN INSIDE OUT
de Marc PLAS 2009-2015 / Vidéo / couleur / sonore / 10' 51 |
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TO
de Pierre ROVERE 1983 / Vidéo / couleur / silencieux / 5' 47 |
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AIR FORCE
de Karø GOLDT 2005 / Vidéo / couleur / sonore / 7' 41 |
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54 DAYS OF CONSECUTIVE BLANK SUN IN JULY...AND THEN
Through the Lens of Ben Riley's Snare de Victoria KEDDIE 2017 / Vidéo / couleur / sonore / 2' 00 |
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VIDÉO STÉNOPÉ
de Jean-François REVERDY 2003 / Vidéo / couleur / sonore / 15' 00 |
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AUTOPORTRAIT
de ERIKM 2008 / Vidéo / couleur / sonore / 5' 38 |
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MERE JEANNE DES ANGES
de Jean-Baptiste LENGLET 2008 / Vidéo / n&b / sonore / 9' 00 |
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VICE VERSA ET CETERA
de Simon PAYNE 2010 / Vidéo / coul-n&b / sonore / 10' 00 |
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VERGENCE
de Tina FRANK & Florian HECKER 2010 / Vidéo / couleur / sonore / 6' 30 |
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FLOW
de LIA 2006 / Vidéo / n&b / sonore / 5' 00 |
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CONNECTION OF THE PHOTOSONICNEUROKINAESTHOGRAPH
de BOTBORG 2009 / Vidéo / couleur / sonore / 10' 00 |
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RETROGRADE PREMONITION
de Leighton PIERCE 2010 / Vidéo / coul-n&b / sonore / 4' 50 |
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BLED
de Siegfried Alexander FRUHAUF 2007 / Vidéo / couleur / sonore / 3' 15 |
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ZOUNK!
de Billy ROISZ 2012 / Vidéo / couleur / sonore / 6' 00 |
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KRUSHERS OF FALSE MECHANIKS
de THE SUPERUSERS 2017 / Vidéo / couleur / sonore / 4' 42 |
Light Cone est une association à but non lucratif gérée par un conseil d’administration dans lequel se sont impliqués de nombreux cinéastes en 40 ans d’histoire. Cette programmation est conçue comme un salut à certains d’entre eux qui ont réalisé des films sous forme de vidéos, montés en boucle pour l’occasion.
HUM DRUM
de Patrick BOKANOWSKI 2021 / HD / couleur / sonore / 6' 12 |
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BIENTÔT, NOS ÉTÉS PERDUS
de Clément VERRIER 2015 / HD / couleur / sonore / 5' 01 |
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MISS DAISY'S JARDIN WALK
de Miles MCKANE 2006 / HD / couleur / silencieux / 3' 10 |
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AFFECTION EXONERANTE
de Yann BEAUVAIS 2008 / HD / couleur / sonore / 6' 21 |
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YANN
de Cécile FONTAINE 2014 / HD / couleur / silencieux / 4' 34 |
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AY CARMELA !
de Jean-Michel BOUHOURS 2020 / HD / couleur / sonore / 4' 00 |
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MORVAN
de Scott HAMMEN 2022 / HD / couleur / silencieux / 5' 10 |
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NE DOMINEZ PAS VOS PASSIONS
de Gisèle RAPP-MEICHLER 2019 / HD / couleur / sonore / 6' 50 |
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CAPRICE
de Christophe GUÉRIN 2019 / HD / n&b / sonore / 4' 52 |
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CAPITAL(ISM)E
de Frédérique DEVAUX 2019-2020 / HD / couleur / sonore / 3' 21 |
Cette installation se tourne vers les pionniers et leurs recherches sur les procédés photochimiques de sorte à ré-actualiser ces derniers et les réinventer au présent. Cette oeuvre se base sur la méthode de James Clerk Maxwell sur le mélange additif des couleurs qui a produit la première photographie en couleur en 1861. Le procédé consiste à placer des filtres rouge, vert et bleu devant l’objectif de l’appareil photo, transformant une image en noir et blanc en une exposition subtilement teintée. Dans cette pièce, Viktoria Schmid utilise trois boucles 16mm représentant des nuages, filmées à travers des filtres rouge, vert et bleu, puis projetées à travers un filtre de la même couleur sur trois écrans décalés. L’écran le plus proche présente un triptyque avec chaque couleur présentée séparément ; lorsqu’elle traverse un deuxième écran translucide plus éloigné, les images se chevauchent, les nuages glissant les uns sur les autres ; enfin, le troisième écran opaque présente les trois couleurs en une seule image, point culminant du processus. Une installation sculpturale qui dirige l’intérêt vers chaque composant individuel. Et si la pellicule couleur cessait d’exister ? L'artiste se pose cette question et tente d’y répondre en se tournant vers le passé...
— Kim Knowles
L'installation de Viktoria Schmid bénéficie du soutien du Forum Culturel Autrichien et du Ministère fédéral de la république d'Autriche.
« Man with Mirror est une performance qui utilise un film, un miroir et un interprète. La performance originale de 1976 portait sur l’illusion de l’espace au cinéma et j’étais à la fois sur le film et en direct puisque j’étais facilement disponible. Avec le temps, cependant, la performance a pris une dimension supplémentaire — avec moi-même comme protagoniste involontaire. »
Performance de Vicky Smith
projecteur 16mm, peinture, silencieux, 20’, 2013
« Dans cette pièce, je pose mon pied recouvert de peinture sur la bande de film qui, avec 33 images, n’atteint pas la mesure universelle d’un pied, soit 40 images. L’œuvre porte essentiellement sur la manière de perturber les conventions du cinéma en brisant les mesures et les divisions préexistantes de la pellicule, mais je la conçois également comme un geste féministe, à l’instar de Carolee Schneemann, qui qualifie de «féminisation du film» le fait de barbouiller sur la pellicule son propre fluide corporelle. »
Performance de Lynn Loo
16mm, son, 30’, 2017
« C’est un film fait à la main qui utilise du papier japonais Washi (fabriqué à partir d’écorce de mûrier) collé sur la bande de film. L’oeuvre explore les lignes, les formes, les ombres, la profondeur et la lumière à travers les changements rythmiques des motifs qui créent à la fois les images et les sons du film. Le MM du titre vient de l’artiste Mary Martin dont je m’inspire dans cette série. L’imagerie produit également la bande sonore des trois projecteurs mixée en direct par Guy Sherwin. »
« Cette performance physique avec de la pellicule transforme le vélo en caméra. L’idée m’est venue à partir des méthodes de mes anciens professeurs qui réalisaient des films et des performances à partir d’outils "féminins" tels que la machine à coudre et le landau, afin d’exploiter les caractéristiques que ces objets partageaient avec l’appareil cinématographique. Cette oeuvre poursuit ma recherche sur la façon d’enregistrer l’image sur la pellicule sans utiliser de caméra, et implique la visée, l’équilibre et la pression. Cela attire l’attention sur la faillibilité du corps humain, et s’écarte ainsi de l’efficacité et de la régulation mécaniques. »
CHUTES DE PIERRES
de Mahine ROUHI 2012-2013 / 16mm / n&b / silencieux / 6' 00 |
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#3
de Joost REKVELD 1994 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 00 |
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FARFALLIO
de Paolo GIOLI 1993 / 16mm / couleur / silencieux / 8' 00 |
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GOSSAMER CONGLOMERATE
de Courtney HOSKINS 2001 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 50 |
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SONTAG PLATZ
de Caroline AVERY 1982 / 16mm / couleur / silencieux / 6' 00 |
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GLASS FACE
de Gary BEYDLER 1975 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00 |
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MEMORY WORKED BY MIRRORS
de Stephen BROOMER 2011 / 16mm / coul-n&b / silencieux / 2' 00 |
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VERY SIMILAR TO
de Peter MILLER & Alexander STEWART 2009 / 16mm / couleur / silencieux / 2' 45 |
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FIELD
de Dan BROWNE 2016 / 16mm / couleur / silencieux / 2' 05 |
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KATHARINAVIKTORIA
de Viktoria SCHMID 2011 / 16mm / n&b / silencieux / 1' 00 |
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HER GLACIAL SPEED
de Eve HELLER 2001 / 16mm / n&b / silencieux / 5' 00 |
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THE PRINTED SUNLIGHT FILM
de Akira MIZUYOSHI 1998 / 16mm / couleur / silencieux / 5' 00 |
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CANADIAN PACIFIC 1
de David RIMMER 1975 / 16mm / couleur / silencieux / 10' 00 |
Tower of the Winds (La Tour des vents) est une horloge octogonale en marbre, surnommée de manière apocryphique « la première station météorologique ». Il s’agit d’une combinaison de cadrans solaires, d’une horloge à eau et d’une girouette - à ne pas confondre avec la Tour d’Hercule en Galice, le plus ancien phare encore existant. La tour éolienne de Bruce McClure représente métonymiquement un sabre électrique qui nous transperce à la vitesse des sons lumineux. Est-ce que l’expression « sons lumineux » constitue une contradictio in terminis ? Oui, bien sûr, et la « VÉRITÉ » mérite également d’être reconnue. En faisant référence à l’industrie cinématographique sous le nom de Hollywood, vous utilisez également une métonymie en appelant un sujet par un nom qui lui est équivalent. Le projecteur de cinéma est l’instrument préféré de Bruce, car il possède une signification distincte de sa définition littérale. Le projecteur produit des images parfaites à chaque fois, au service du projectionniste et du public. La Tour des vents a été nominée pour une statuette aux Oscars (copyright en 1975) dans toutes les catégories actuelles, mais le public lui a décerné le titre de « Best In Show ». Entre-temps, Bruce McClure a reçu une mention honorable pour une démonstration imaginative d’un instrument ancien qui ne nécessite aucune répétition ou essayage de costume. En effet, personne ne sait avec certitude de quoi il s’agit réellement. Les projections n’ont ni début ni fin, du moins pas dans le sens le plus large du terme.
Possibilité de restauration sur place.
Installation avec des œuvres de Kiki Picasso, Victoria Keddie, Simon Payne, Kelly Egan, Alain Longuet, Lia, etc, conçue et présentée par Gisèle Rapp-Meichler.
Projection en boucle d'une programmation d’œuvres vidéo conçue par Clément Verrier.
NIGHT SWELLS
de Zachary EPCAR 2015 / HD / couleur / sonore / 5' 14 |
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SHAKE SHAKE SHAKE
de NEOZOON 2016 / HD / couleur / sonore / 4' 00 |
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DYSTOPIAN PATTERNS
de Isabelle NOUZHA 2019 / HD / coul-n&b / sonore / 6' 43 |
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STUDIES OF CLOUDS OVER THE PACIFIC OCEAN
de Maki SATAKE 2018 / HD / couleur / sonore / 9' 50 |
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OR / AOR, BUDAPEST
de Jacques PERCONTE 2018 / HD / couleur / sonore / 3' 44 |
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AND THE SUN FLOWERS
de Mary Helena CLARK 2008 / HD / couleur / sonore / 5' 00 |
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CUT OUT
de Simon PAYNE 2013 / HD / couleur / sonore / 3' 33 |
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INAUDIBLE FOOTSTEPS
de Rei HAYAMA 2015 / HD / couleur / sonore / 4' 30 |
Filmé et projeté en 16mm, le dernier opus de Gaëlle Rouard se déroule en deux actes. D’abord « Prélude », où l’intrigue s’ancre dans un paysage en ombres chinoises, irisées, pleines de sensations. Foisonnement d’herbes hirsutes, et parmi elles la touche rose d’un chardon se détache et se goûte comme un bonbon acidulé, tel le papillon qui le butine. Chaque plan se contemple comme un tableau vivant, clair-obscur, Rembrandtesque. La vie s’incarne dans l’émulsion tel un commencement. Pourtant ce sont les ténèbres et la mort qui invitent à la méditation, comme nous l’indique « Oraison », le titre du deuxième acte. Le prisme du celluloïd révèle les perceptions, il donne à voir la poésie et la force narrative de l’abstraction. Une belle métaphore du cinéma argentique que Gaëlle Rouard élabore dans son propre laboratoire. Elle y expérimente depuis de longues années des techniques particulières qui rendent son travail unique.
I SAW, I SEE, I LOOK
de Bea HAUT 2013 / 16mm / n&b / silencieux / 8' 00 |
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OBATALA
de Monika SCHWITTE 1981 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00 |
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FOR EYES ONLY
General Picture - Episode 4 de David WHARRY 1978 / 16mm / n&b / silencieux / 2' 40 |
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IRRÉSOLUTIONS RÉSOLUES
de Marcelle THIRACHE 1997 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00 |
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KATHARINAVIKTORIA 2(021)
de Viktoria SCHMID 2021 / 16mm / n&b / silencieux / 1' 00 |
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70
de Robert BREER 1970 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 35 |
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CARNIVAL 3
de Mike HOOLBOOM 1996 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 00 |
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UNTITLED
de Antoinette ZWIRCHMAYR 2012 / 16mm / couleur / silencieux / 1' 50 |
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INABILITY
de Nazli DINCEL 2013-2016 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 00 |
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HABITAT
BATRACIEN de Rose LOWDER 2006 / 16mm / couleur / silencieux / 8' 31 |
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NARCISSE PRETEXT
de Miles MCKANE 1989-1992 / 16mm / couleur / silencieux / 6' 00 |
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COLOR SEQUENCE
de Dwinell GRANT 1943 / 16mm / couleur / silencieux / 2' 30 |
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L'ORAGE - VERSION II
de Olivier FOUCHARD 2008 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00 |
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LUNAR ALMANAC
de Malena SZLAM 2013 / 16mm / couleur / silencieux / 4' 00 |
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BIRDS OF PARADISE
de Stan BRAKHAGE 1999 / 16mm / couleur / silencieux / 2' 22 |
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PRO AGRI
de Nicky HAMLYN 2008 / 16mm / couleur / silencieux / 3' 00 |
Le musicien et les cinéastes sont sur scène, faisant face au public. Deux miroirs installés dans la salle reflètent les images sur un écran placé derrière eux. Sons et images sont travaillés en direct. La Cellule d’Intervention développe une idée de jeu entre image et son, le projecteur cinéma étant appréhendé comme un instrument au même titre que le magnétophone à bandes. Du cinéma pour les oreilles, de la musique pour les yeux.
La Cellule d’Intervention Metamkine est formée de Christophe Auger, Xavier Quérel et Jérôme Noetinger. Leurs performances allient projections 16mm et musique électroacoustique, dans la grande tradition du « cinéma élargi ». Depuis 1987, ils ont présenté leur travail dans plusieurs festivals, cinémas, galeries et espaces indépendants, en France, en Europe, au Canada et aux États-Unis, au Japon et en Australie.
lieu |
Les Voûtes 19 rue des Frigos 75013 Paris France |
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métro | Bibliothèque François Mitterand (ligne 14) |
tel | +33 (0)1 46 59 01 53 |
lightcone@lightcone.org | |
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tarifs |
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